Philippe Alter, Président

Investeam TPM

Edito | 16 avril 2021 | Editorial

Le ver dans la pomme

La foire aux idées autour du « Quoi qu’il en coûte » bat son plein et les partisans de la dépense publique, encouragés par les organismes internationaux et sous le leadership des Etats-Unis de Joe Biden, s’en donnent à cœur joie.

On comprend l’idée : l’Etat étant responsable de la situation très difficile des entreprises occasionnée par les mesures sanitaires de confinement plus ou moins strictes, il doit aider ces entreprises à traverser la crise. Ce faisant, il évite des faillites en chaîne et donc une crise économique et sociale majeure. De plus, cet argent qu’il distribue, il l’emprunte dans l’immédiat à un coût très bas, voire négatif, sachant qu’à terme il le récupérera à travers les recettes fiscales générées par une économie en forte croissance.

Cependant, tout cela présente un inconvénient de taille : le poids grandissant de l’Etat dans l’économie, alors qu’il possède une faible capacité à orienter ses dépenses de manière efficace, c’est-à-dire utile et/ou profitable.

La tentation de s’exonérer de ses dettes

La dernière idée en date, qui consiste à annuler une partie des dettes contractées par les entreprises durant la crise sanitaire, illustre bien ce danger. D’après les commentaires sur le sujet, l’Etat pourrait décider, à travers divers organismes, quelles entreprises en difficulté devraient être sauvées. Mais comment pourrait-il en juger ? Il pourrait également accorder une remise de dettes à toutes les entreprises en difficulté. Mais cela reviendrait à désavantager les entreprises qui fonctionnent bien pour sauver celles qui fonctionnent mal. Ce serait peut-être généreux, mais sûrement peu efficace économiquement, car ce sont les entreprises qui se développent bien qui peuvent générer croissance et emplois.

Une troisième possibilité consisterait à définir d’abord les secteurs fortement touchés par la crise pour aider, de la même manière, toutes leurs entreprises, en difficulté ou pas.

Du point de vue de l’investisseur en obligations, il est pareillement mal venu de considérer que l’on peut ainsi s’exonérer de rembourser une dette, même s’il n’est pas question, pour l’instant, de dette obligataire. Pourtant, il peut s’avérer dangereux d’introduire le ver dans la pomme, à savoir le défaut de paiement dans le marché du crédit. Pour cette raison-là aussi, plutôt que de procéder à des abandons de créance, il serait certainement plus judicieux de subventionner l’ensemble des entreprises des secteurs impactés par la crise.

dd3cb58455
/wp-admin/options-general.php?page=olc-popup-disclaimer%2Femc2pdc-admin.php
09f7243b84
6604
1
Je confirme avoir lu et compris la totalité de ces informations juridiques.
Vous devez ticker la case et cliquer sur accepter.
Accepter
Refuser
https://www.investeam-tpm.fr/
yes
1

Disclaimer

Ce site est strictement réservé aux investisseurs qualifiés tels que définis par le décret n° 2004-1019 du 28 septembre 2004 relatif au démarchage bancaire ou financier.
Les informations disponibles sur ce site le sont à titre informatif exclusivement et ne peuvent en aucun cas constituer une offre de produits et/ou de services. Elles ne peuvent donc être considérées comme une offre, une recommandation ou une sollicitation d’achat ou de vente. Ce site s’adresse aux résidents français et a pour objectif d’introduire les activités d’INVESTEAM TPM ainsi que les caractéristiques principales des produits et services.

Il est du ressort de l’investisseur d’obtenir les conseils adéquats avant toute prise de décision quant à l’existence ou non, pour les produits et services offerts, de restrictions à l’égard de certaines personnes ou dans certains pays. Aucun des produits et services décrits ne peut être proposé à un investisseur si la loi, de son pays d’origine, du pays qui lui est appliquée ou appliquée aux produits et services, le lui interdit.

L’information contenue sur le site investeam.fr n’a aucune valeur contractuelle. Avant toute prise de décision et action, INVESTEAM TPM recommande de lire attentivement les PROSPECTUS d’information et, plus généralement, tous les documents tenus à disposition du public.
Les performances passées ne constituent en aucun cas une garantie des performances futures, ni une garantie du capital investi. Le lecteur de ces informations légales doit toujours rester conscient que tout investissement peut générer des pertes.

La présence de liens hypertextes vers d’autres sites ne saurait engager la responsabilité d’INVESTEAM TPM quant à l’exactitude ou tout autre aspect relatif aux informations contenues sur ces sites.

INVESTEAM TPM s’efforce de mettre à jour les informations contenues sur le site et de corriger toutes éventuelles erreurs ou omissions dès qu’elles seront portées à sa connaissance. Toutefois, INVESTEAM TPM ne saurait garantir la complétude, la fiabilité ou la pertinence des informations ou données contenues sur le site ni que leur transmission ou transcription sur le site soit exempte de toutes erreurs ou omissions.

Par exception, le visiteur peut imprimer ou recopier des informations pour un usage strictement personnel. Tout autre usage est soumis à autorisation formelle préalable.

Conformément à la Loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, les informations communiquées par le visiteur ne sont pas diffusées à des tiers. Le visiteur dispose d’un droit d’accès et de rectification relatif aux informations le concernant à l’adresse suivante : investeam@investeam.fr. Ce site de droit français est soumis aux juridictions françaises et a pour langue officielle le français.

Accepter Refuser